Marc Aurèle et moi VIII

« Rien n’est plus pénible que de tourner toujours en rond, (…) de chercher à deviner ce qui se passe dans l’âme du voisin (…)»

Marc Aurèle, pensées pour moi-même, II(13)

Celle-ci me semble particulièrement destinée. Je peux passer parfois des heures à essayer de comprendre ce qui a pu passer  par la tête des gens quand ils m’ont dit ceci ou quand ils ont fait cela.

Et il faut bien reconnaître que je tourne en rond. Ça ne mène jamais vraiment à rien. Chacun son histoire, chacun sa vie, chacun ses réactions. 

Jamais on ne sait ce qui se passe dans la tête des autres. Ou dans l’âme de notre voisin pour reprendre les mots de notre cher philosophe. 

Mais on peut demander. Parfois j’ose le faire « pourquoi tu dis ça ? » et je suis toujours fière de moi parce que ça permet d’interrompre le manège de mes questions sans réponses et même d’engager une conversation. 

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