Marc Aurèle et moi VIII

« Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu’il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous. (…) On ne peut perdre ni le passé, ni l’avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? (…) On perd autant que l’on soit très âgé ou que l’on meure de suite : le présent est en effet la seule chose dont on ne peut être privé, puisque c’est la seule qu’on possède, et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas. »

Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, II (14)

Rien à ajouter non ? C’est clair ? Le présent seul existe. 

Ce que j’adore dans cette extrait c’est l’idée que le plus long des moments comme le plus court des instants reviennent au même. La vie n’est qu’une succession de présents. 

Il faudrait revenir sur la place du futur dans cette réflexion. Bientôt 🖤

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