Les beiges


Quand j’ai voulu mettre du vernis mardi, je savais que je voulais une couleur neutre. Alors j’ai regardé dans ma boite et j’en avais trois dans les beiges. Et j’ai dû reprendre une décision. Si je voulais plutôt un beige tirant vers le blanc, celui du milieu, joli, mais il faut mettre trois ou quatre couches, pas trop le temps. Celui de droite plus rose est très naturel sur moi. En fait on ne le voit pas vraiment, ça fait genre mes ongles, mais en mieux. Mais franchement quitte à mettre du vernis autant que ça se voit un peu. Ça prend un peu de temps cette histoire. Et le premier à y repenser c’est un peu pareil, vraiment très discret. Alors je me suis lancée sur celui de gauche. Il s’appelle blanc cassé, mais il tire quand même vraiment sur le jaune pâle. En tout cas, je me suis décidée pour celui-ci sans regret.

Mais ça m’a fait réfléchir cette histoire. Pourquoi ai-je trois vernis quasiment similaires ? En plus après j’ai fait mes orteils et je voulais du gris et là j’en ai trouvé quatre différents dans mes affaires. Donc vraiment je me suis demandé ce que je faisais avec tout ça. J’imagine que je les ai eus dans des lots ou qu’un jour je voulais me faire un petit plaisir et que je me suis acheté un vernis. C’est vrai c’est pas grand-chose.

Pourquoi tant de beiges ?

N’empêche que j’ai vraiment eu le sentiment de me trouver face à un choix inutile que j’aurais pu m’épargner si je n’avais pas eu ces couleurs en plusieurs exemplaires. Un sentiment d’accumulation inutile, une illustration de la société de consommation pour employer des grands mots.

En ce moment, sûrement parce qu’on est au début de l’année, je tombe souvent sur des articles qui disent de faire le vide de se débarrasser de nos affaires et de vivre avec le minimum. Je n’y avais pas prêté beaucoup attention, mais devant le cas de mes vernis je me suis interrogée.

Et surtout j’ai essayé de voir si des situations similaires avaient cours dans ma garde-robe. Mais en fait, non. Je n’ai pas deux jeans. Pas deux chemises blanches, pas deux sweats gris. Même pas deux paires de baskets noires. J’ai beaucoup de vêtements et de chaussures ça c’est vrai. Mais ils se prêtent tous à des situations différentes.

Si je regarde de l’autre côté de mon armoire, je vois que j’ai quelques robes noires, mais elles sont toutes si différentes par leur forme et leur style que je n’ai pas un sentiment de doublon. Pareil pour les robes à rayures. C’est vrai que j’en ai au moins quatre, peut-être cinq. Mais elles sont toutes vraiment différentes aussi : couleur des rayures, couleur du fond, matière, longueur, etc. Pareil pour les jupes en jean. Il y a toutes les longueurs, couleurs et formes possibles alors ça ne compte pas non ?

Bref je trouve que je ne m’en sors pas si mal. Je vais continuer à enrichir ma garde-robe, ou pas. Mais en tout cas veiller à continuer à ne pas faire de cumul gratos. Et si j’ai des doublons dans mes vernis, ce n’est peut-être pas si grave après tout. On va continuer d’y réfléchir.

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