Le rythme

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Je ne savais pas trop si j’allais avoir le temps de trouver un rythme entre le déménagement et la naissance. Finalement, il s’agit de le prendre ce temps. Je me rends compte maintenant que ce rythme me permet de m’approprier cette nouvelle vie et qu’il sera plus facile de me garder une place après la naissance si j’ai ma place, et si je ne me contente pas de me mettre au rythme des autres, tout le temps. Je suis déjà celle de la famille qui s’adapte le plus aux rythme des autres, puisque je suis celle qui a le planning le plus flexible. Et bientôt, je sais parfaitement que mon rythme sera celui de quelqu’un d’autre principalement. Et puis, comme je l’ai réalisé la semaine dernière, il peut y avoir encore presque deux mois jusqu’à l’accouchement, ou plutôt 7 semaines maintenant, donc si je dois passer ce laps de temps à me squeezer au milieu des autres, ça peut être long. Et enfin, j’ai beaucoup de travail en ce moment et le seul moyen pour moi d’être productive, c’est d’être organisée.

Nos semaines sont toutes différentes, selon nos divers obligations professionnelles ou médicales pour moi, mais elles se découpent essentiellement ainsi. Les lundi, mardi et vendredi, les enfants sont chez la nounou et à l’école toute la journée. Donc c’est les moments où j’essaie de caser le plus de choses à faire, travail ou rendez-vous. En général, ce sont aussi les jours où Arnaud reste travailler à la maison comme ça on peut se partager les tâches. Le grand changement, c’est que maintenant les enfants ne vont plus au même endroit le matin et qu’il faut aller les chercher donc à deux endroits différents. Et même si la nounou est à un quart d’heure théorique de l’école, actuellement, je mets plutôt 25 minutes.  Et l’école finissant à 16h30 et la nounou à 16h, c’est un peu sportif d’enchaîner les deux. C’est pour ça qu’Arnaud fait l’un ou l’autre pour que je ne me retrouve pas sur les dents à 16h34.  Bref, considérations mathématiques à part, les journées sont finalement plus courtes maintenant qu’on est sur le rythme de l’école et plus sur celui de la garderie. On aurait pu décider de mettre César à la garderie du soir, mais en fait, on voulait le préserver encore un peu, et comme nos emplois du temps nous le permettent c’est agréable d’avoir des moments avec les enfants qui ne sont que pour le plaisir et de ne pas avoir à entrer directement dans le compte à rebours du soir.

Ces trois jours  de la semaine sont aussi ceux où on essaie de se prévoir un petit moment avec Arnaud : resto, plage, balade… De toute façon le soir, je tombe vers 22h actuellement donc je préfère organiser une date en journée.

lundi, mardi, mercredi… la semaine s’enchaîne tranquille… ou pas !

Les mercredi et jeudi sont des jours un peu à part dans la semaine. Le mercredi, il n’y a pas de nounou et César ne va à l’école que le matin. Je profite donc de la matinée avec ma fille et c’est plutôt bien agréable d’avoir ce moment pour nous deux. C’est assez nouveau, d’autant qu’elle est maintenant assez grande pour qu’on puisse discuter ou pour qu’elle ait des envies. Jusqu’à présent, on en a profité pour aller au marché et faire tout un tas de courses pour la semaine. Puis à 11h30 on va chercher César et on passe l’après-midi tous les trois. J’essaie de faire une petite activité avec eux, et pas de les laisser jouer dans leur coin toute l’après-midi. Les dernières semaines, ils ont préparé leur repas du soir et ils ont trop kiffé. Puis quand Arnaud es rentré et qu’ils sont couchés, je file à la danse. Déjà le cours est trop bien, mais en plus c’est vraiment agréable d’avoir ce moment vraiment pour moi après avoir consacré toute ma journée aux enfants et avoir mis entre parenthèses tout ce que j’avais à faire.

Le jeudi enfin, César ne va à l’école que le matin, spécificité marseillaise. Mais Jasmin va chez la nounou toute la journée. Je profite donc d’un moment seule avec lui et c’est tout aussi sympa. J’adore passer ces moments seuls à seuls en fait. Je crois aussi que ça leur fait du bien d’avoir à un moment l’attention non partagée d’un adulte. C’est un peu notre petit luxe, alors on en profite. L’année, prochaine, César et Jasmin seront de nouveau au même rythme, puisqu’elle ira à son tour à l’école. Avec César on se motive la veille sur ce qu’on va manger ensemble et puis comme il est encore petit, il part à la sieste juste après et j’ai un moment pour travailler (ou écrire cet article!) ou me reposer selon les besoins.

Je sais bien que tout va être chamboulé très bientôt, mais je suis convaincue que d’avoir réussi à déjà établir fera que l’adaptation sera plus facile. Et puis ma modeste expérience m’a vraiment appris que le rythme, même souple et même s’il ne concerne que certains éléments, tant qu’ils sont fiables, fait un bien fou aux enfants. Et pour les grands ce n’est pas plus mal, surtout pour celle (moi) qui doit s’adapter aux autres !

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