Huit mois

Allez c’est la fin. Enfin, je pourrais toujours faire les neuf mois, il paraît que ça arrive. Mais je n’y crois pas trop. Je me force quand même à l’envisager, j’ai peur que le temps me paraisse trop long si je n’y suis pas préparée.

Je me dis que je devrais profiter des prochaines semaines, car c’est certainement la dernière fois que je suis enceinte et que ce sont donc des sensations et des sentiments qui ne se présenteront plus. Et en même temps, j’ai hâte de faire la connaissance de ce bébé, de savoir si c’est un garçon ou une fille et puis d’être libérée aussi, je peux être honnête là-dessus.

Je dois dire que pour ça je ne suis plutôt pas trop emmerdée encore : je continue de marcher beaucoup, je continue la danse en mode intense (avec bénédiction de la sage-femme), je monte les escaliers puisque l’ascenseur est en réparation… c’est juste que je ne supporte pas trop de rester assise, et que je ne dors pas toujours aussi bien que je le voudrais.

Et puis il y a des jours où je n’ai vraiment plus d’idée de comment m’habiller. Mais c’est pareil, je ne peux pas dire que ça ne m’arrive jamais par ailleurs.

Je n’ai plus aucun bobo de grossesse. L’anémie est couverte par une prise de fer quotidienne et l’acidité par un médicament miracle, qui s’appelle je crois oméoprazol. Et les douleurs dans le bassin que je pouvais ressentir à cause de la position assise disparaissent avec de la marche ou après un rendez-vous chez l’ostéo. J’en ai eu deux le mois dernier qui m’ont fait me sentir toute légère.

Je suis à peu près en congé. Disons que je travaille vraiment moins et que quand je ne travaille pas, je ne fais aucune prospection. J’ai déjà du travail prévu pour les prochains mois, mais rien pendant deux mois. Ça va me faire du bien, j’imagine. Même si cette semaine encore j’ai dû me raisonner pour aller boire un citron pressé et faire les magasins plutôt que de rentrer à la maison. Après tout, il faut bien que j’en profite quand même.

Maintenant, je dois m’atteler à préparer ma valise pour la maternité. Demain, je franchis le cap fatidique des 37 semaines, ce qui veut dire que je peux vraiment accoucher d’un moment à l’autre (César est né à 37 +1). Et la valise du bébé aussi, mais ce sera plus facile.

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