écrire #3

Il y a deux semaines, je parlais de bonheur et je me suis dit après coup que je n’avais pas dressé un tableau exhaustif de la situation. Oui je suis heureuse, vraiment et profondément. Mais ça ne signifie pas que la vie est rose tous les jours. Comme tout le monde, j’imagine.

Mais c’est difficile d’écrire sur les difficultés sans se plaindre. Je ne veux pas me plaindre. Je n’aime pas ça. Mais je veux juste souligner que le bonheur est un choix. Ces dernières semaines ont été chargées. Arnaud était beaucoup en déplacement. Par dessus ça je me suis rendue compte que je m’étais laissée envahir par une personne toxique pour moi, je me sentais vampirisée et ça m’a coûté un genre de psychodrame émotionnel et une nuit sans sommeil de régler cette situation. Et puis j’avais bon espoir de faire une nouvelle exposition mais cette perspective semble finalement repoussée. Bref, tout ça pour dire que derrière le bonheur et le sourire tout n’est pas lisse.

Et au milieu du tourbillon qu’ont été ces dernières semaines, j’étais quand même vraiment vraiment heureuse. Parce que je me suis rendue compte aussi à quel point j’étais entourée. J’ai reçu de jolis cadeaux inattendus et ils arrivaient à point pour me rappeler que je suis aimée. C’est mon côté princesse, j’adore les cadeaux. Je suis toujours émue d’en recevoir. J’ai aussi reçu de vraies marques d’amitiés, des marques d’intérêt qui m’ont touchées et qui m’ont rappelées que j’étais à la bonne place.

Je m’accroche à cette énergie qui me nourrit et me donne le coup de pouce dont j’ai parfois besoin. La semaine qui commence demain va être encore chargée et je vais me concentrer sur le bonheur, et sur ce que je peux contrôler et accepter ce que je ne peux pas contrôler. Et je garde en ligne de mire la fin de la semaine et mon anniversaire qui est toujours un moment que j’adore.

1 Comment

  1. Béapic

    Puisque tu te dévoiles
    Puisque tu parles de la source du bonheur au plus profond de toi
    Puisque tu nous invites à partager
    Je partage un poème – prière d’Edith Stein qui exprime ce que ne saurais exprimer
    Qui es-tu, douce Lumière, qui m’inonde et éclaire la nuit de mon cœur?
    Tu es plus proche de moi-même que moi, plus intime que mon intime même,
    et pourtant personne ne te touche ni te comprend.
    Et aucun nom ne peut t’emprisonner : Esprit Saint, Éternel Amour.

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