J’en parlais par rapport à la danse, mais ces doutes s’appliquent aussi à ce que je peux ressentir devant le miroir ou devant mon travail.
J’ai fini par accepter ces doutes comme faisant partie de moi et partie d’un cycle où j’oscille entre confiance et remise en question généralisée. Et j’ai surtout décidé (ça depuis plus longtemps) de ne pas me dévaloriser : je suis comme je suis, même si je ne suis pas satisfaite j’essaie de ne pas dire que je suis nulle, ni intérieurement ni extérieurement.
J’ai donc parlé parfois de ces doutes, dans une intention de transparence ou pour dire que personne n’est à l’abri de la remise en question, peu importe ce dont on a l’air vu du dehors. Je les évoqués il y a quelques jours sur Instagram et j’ai été touchée des mots de réconforts reçus. Mais je sais que ce réconfort je dois avant tout le chercher en moi. Ne pas être dépendante des autres pour mon bien être.
Je le disais l’autre jour : je crois qu’il faudrait que notre mal-être ne vienne pas des autres et que notre bien-être ne vienne que de nous.
Maintenant je ne suis plus certaine de l’effet bénéfique de ce partage. J’en ai pris conscience quand une amie bien plus mince que moi, m’a dit qu’elle trouvait qu’on voyait trop ses formes sur une photo. Et ma réaction instantanée et non contrôlée a été de me dire que si elle pensait ça d’elle, qu’est-ce que je devrais penser de moi.
Par extension, je me dis que malgré moi, j’ai peut-être cette influence négative quand je partage mes doutes.
Alors j’ai décidé de continuer à cultiver la positivité. Et du moment où j’ai pris cette décision, je me suis sentie plus puissante. Ça me laisse quand même face à un dilemme : comment raconter ce que je ressens sans donner l’impression que je me plains ou que je suis insatisfaite ? L’idée est vraiment de partager que nous connaissons tous des doutes et que la façade publique, n’est que ça, une façade. Et elle cache tout ce qui se passe dedans.
Je vous reparlerai de ce que ça me fait ressentir quand j’entends des gens se plaindre…
🙂