Sur Instagram je montre mes enfants pleins de vie. Je montre moins les moments difficiles. Ce n’est pas dans un désir de dissimulation, c’est simplement que dans ces moments-là, je n’ai pas exactement le réflexe de dégainer le téléphone. J’essaie plutôt d’être vraiment présente et de gérer le moment.
Alors le mois sur la vraie vie c’est un peu le moment de parler de ces instants. Comme quand Jasmin a été contrariée un matin parce que César poussait la poussette d’Arielle. Elle a comme vrillé. Elle ne voulait plus rien. J’ai dû la traîner dans sa classe. Je ne pouvais pas non plus la lâcher sinon elle se mettait à taper son frère.
Dans cette tempête d’émotions de petite fille je suis restée calme. J’avais décidé de ne pas m’énerver. Mais à l’intérieur je n’étais pas bien. J’aurais aimé faire mieux. Prendre le temps avec elle de l’apaiser., mais j’avoue que je n’en avais vraiment pas le courage. J’ai presque dû la pousser dans sa classe mais une fois le seuil franchi, elle s’est calmée.
J’en étais à me demander comment j’aurais dû mieux faire quand j’ai aperçu une copine qui n’allait pas du tout. Pire que moi qui arrivait encore à contenir. Je me suis concentrée sur elle, Hani fait ce que j’ai pu.
Et ensuite j’ai relativisé en me disant que c’était pas si pire en comparé. Et je me suis dit que je pouvais me donner le même encouragement qu’à elle.
J’avais fait ce que je pouvais avec Jasmin et ça irait mieux demain.
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