Ces derniers temps, je ressens une baisse de motivation. Alors si je reprends la définition de ce mot, ce serait dire que j’ai du mal à engager un processus pour une action précise. Plus clairement, je sais ce que je dois faire, mais je n’arrive pas à m’y mettre.
Alors j’essaie d’accueillir cet état avec indulgence. C’est-à-sure que j’essaie de ne pas m’en vouloir. J’essaie de me souvenir que ma valeur ne se mesure pas à ma productivité.
La définition d’indulgence c’est la facilité à pardonner. Et finalement ça ne me convient pas trop. Comme si mon absence de motivation était une faute qu’il faudrait pardonner. Je vois aussi que « bienveillance » est un synonyme d’indulgence, mais la définition me parle plus « disposition favorable à l’égard de quelqu’un ». La bienveillance, c’est la vie.
Alors concrètement, je ne me juge pas de ne pas me motiver. Je me répète cette vieille maxime « tout vient à point à qui sait attendre » et je me dis que des trucs sont en travail à l’intérieur de moi et que quand je serai prête, la motivation reviendra et que la période n’est pas facile.
Mais à quel moment cette indulgence/bienveillance peut se transformer en complaisance ? Je me contenterais de mes excuse et ne chercherais même plus la motivation.
Très très concrètement, ce que je fais, c’est que je m’assois à ma table, je sors tout ce que je dois faire et j’attribue à chaque tâche un moment. Parfois ça vient, parfois moyen, mais j’ai la satisfaction de ne pas avoir baissé les bras.
Et en bonus je dirais de ne pas oublier le plaisir. Comme un pas de côté. Quand je ne me motive pas pour les trucs qui me plaisent moins, j’ai tendance à me punir en ne m’autorisant pas à faire les trucs qui me plaisent le plus : dessiner ou faire des vidéos. Alors que si je laisse le plaisir entrer dans ma vie, tout est plus facile.
Motivation, bienveillance et plaisir.