Rien ne s’oppose à la nuit

Un livre intense. Une saga familiale qui s’écrit en filigrane des recherches que mène une fille après la mort de sa mère. J’ai adoré les aller-retours entre les époques, les récits et les questions existentielles.. Un livre qui m’amarquée.

Et appréciez l’état du livre (c’est l’exemplaire qui m’a été prêté sur la photo) qui m’a suivie pendant une semaine : sac, poche, dans la rue, dans le métro, chaque minute d’attente. Peut-être le plus bel hommage à lui rendre. J’aétais mortifiée de devoir le rendre dans cet état. Mais l’amie qui me l’a prêté et qui doit avoir finalement la même conception que moi des livres (ils doivent vivre leur vie eux aussi) ne m’en a pas tenu rigueur et m’a suggéré de le passer à quelqu’un à mon tour. Qui le veut ? Je le file à la première personne qui se manifeste 🙂

J’avais déjà lu D’après une histoire vraie de la même autrice que j’avais bien aimé. L’auto fiction est définitivement mon genre préféré, au moins en ce moment. J’aime beaucoup le grain et la profondeur. Et pour moi c’est assumer qu’à partir du moment où on raconte une histoire de son propre point de vue, c’est tout de suite de la fiction. Les mots ne seront jamais suffisant pour raconter toute la vie, alors autant accepter que quand nous racontons une histoire, même la nôtre, elle devient automatiquement une fiction. C’est l’épaisseur que les mots mettent à la vie.

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