J’ai décidé de ne pas me fixer d’objectif pour le mois de novembre. Déjà le mois dernier, je me posais des questions à ce propos à ce sujet, vous vous souvenez ?
De toute façon, le mois commençait par la fin des vacances scolaires, l’anniversaire d’Arielle et la venue de mes parents et de ma grand-mère à Marseille et j’avais envie de me laisser un peu porter par le courant sans m’imposer de discipline. Et puis les enfants ont été malades et moi aussi ce qui m’a forcée à prendre un peu de repos.
J’ai donc résolu de consacrer ce mois à faire ce dont j’ai envie et à retrouver un centre ou un point de mire que j’ai la sensation d’avoir égaré depuis la rentrée de septembre.
Concrètement, comment je vais faire ?
Je vais évidemment continuer à travailler et à publier ici mes articles en suivant la ligne éditoriale La vie est une fête. Mais à côté de ça, je ne veux pas me contraindre à travailler sur un projet personnel pour lequel je ne suis pas entièrement convaincue. Je ne veux pas me forcer à faire un dessin par jour car l’envie me manque parfois. Et ne pas remplir un objectif que je me suis fixé peut me faire culpabiliser. Je préfère donc prendre à la fois du recul et devancer cet éventuel écueil en ne me fixant pas d’objectif.
Il y a des moments dans la vie où il faut juste se pousser et se forcer un peu et il y en a d’autres où il faut savoir prendre le temps. Ce mois de novembre sera pour moi le moment de retrouver le plaisir et de me débarrasser du sentiment d’urgence constant. Je n’ai jamais vraiment aimé le mois de novembre de toute façon, j’ai toujours pensé qu’il ne servait à rien.
Alors si j’en fais un mois de plaisir, nous nous réconcilierons peut-être.