J’ai parlé d’extérioriser et aujourd’hui je voudrais parler de verbaliser. C’est une étape qui peut arriver avant ou après l’extériorisation. Les deux vont ensemble parce que c’est quand on commence à faire sortir les émotions qu’on a besoin de les d’écrire. Mais c’est aussi quand on commence à mettre des mots sur ce qu’on ressent qu’on peut partager plus facilement.
Verbaliser ça peut se faire à l’oral ou à l’écrit. Je fais les deux. Quand une situation me tracasse, j’essaie d’abord de l’écrire. J’ai un dossier dans mon téléphone où j’ajoute un nouveau document daté, une forme de journal intime. Ça fait déjà du bien de poser ces mots pour moi. Pas besoin de forme propre, il s’agit juste de mettre en mots des pensées floues qui m’embrument.
Parler aussi c’est bien. Un des trucs qui me procure toujours un vrai plaisir ce sont les longues discussions où on peut dérouler les émotions et les sentiments. Tâtonner ensemble pour trouver comment mettre en mot les ressentis. Je ressens toujours un grand sentiment de liberté et de puissance quand j’ai l’impression de mieux comprendre ce qui se passe dans ma tête.
Verbaliser c’est aussi dire aux gens ce qu’on pense. Trouver l’équilibre pour ne pas les encombrer de mes pensées. Mais dire simplement : je suis contente de te voir, je t’aime bien, je n’ai pas compris pourquoi tu m’avais dis ça, ça me rend triste, etc.
Ça permet des relations ouvertes et simples où les sentiments ont droit de citée de façon très naturelle.