Un lundi, Arielle est sortie seule de son lit le matin, d’habitude même si elle râle on la laisse un peu et elle se rendort souvent pendant que nous nous préparons. En passant devant sa chambre j’entends comme des coups sur la porte et en ouvrant je découvre une petite Ariellichoute toute contente d’être là, très fière d’être sorite toute seule de son lit.
Le mardi matin pareil, elle a profité de la sortie de son frère et de sa sœur pour quitter la chambre aussi, sans l’aide de personne et sans tomber ni pleurer. Mardi soir, César et Jasmin sont tombés de sommeil enjoins de cinq minutes, mais pas elle. Elle est sortie de son lit une première fois. Elle pleurait derrière la porte quand je suis arrivée. J’ai cru qu’elle était descendue chercher un doudou perdu. Je lui ai donné, l’ai réinstallée et je suis sortie après un dernier bisou.
Quelques minutes après, je l’entends à nouveau pleurer derrière la porte et je comprends tout de suite que si je la couche à nouveau dans son lit, elle s’échappera et je risque de m’énerver vite parce que je suis fatiguée, qu’il fait chaud et que je veux travailler. Et comme je n’avais pas du tout envie de m’énerver, je suis allée chercher un petit matelas que j’ai installé par terre, avec des polochons de chaque côté pour faire une mini barrière et surtout éviter qu’elle roule sous son lit pendant la nuit. Et elle s’est endormie comme ça. Sans plus rien dire.
Et moi je suis mitigée parce que je me sens un peu prise de cours par ce bébé qui grandit, mais en fait je suis très fière de sa détermination. Elle est comme ça ma petite Arielle.
Le lendemain soir, nous avons sorti le lit de bébé, pour qu’elle ne sente pas entre deux eaux. Évidemment elle profite de cette nouvelle liberté, mais de toute façon elle sortait aussi du petit lit, ça aurait été pareil. Et j’ai profité d’une matinée calme et sans internet pour lui installer un vrai coin, avec un petit lit proche du sol. C’est son petit univers et je veux qu’elle s’y sente bien.
pour retrouver les anciennes configurations de leur chambre, c’est ici et ici