Tully

J’ai adoré ce film que j’ai vu le lendemain de sa sortie. Et pourtant j’ai hésité à en parler ici. Ma sœur vient d’accoucher (yeah!) et j’ai beaucoup pensé à elle en regardant le film et surtout qu’il ne fallait surtout pas qu’elle le voie maintenant.

De la même manière j’ai à la fois envie de le conseiller, mais aussi de vraiment avertir mes ami. e. s qui n’ont pas encore d’enfants que la maternité ne ressemble pas forcément à ce qu’on voit dans le film.En sortant je me suis dit que j’avais vu l’équivalent de Fight Club rapporté à la maternité. La maladie mentale est très présente, mais sans que l’on comprenne vraiment de quoi il est question. En ce sens, je pense que c’est assez réaliste. De l’extérieur, on ne peut pas imaginer comment est réellement la vie des gens que nous croisons au quotidien.

Le message sous-jacent est également très fort. Pour moi on y voit la puissance de l’amour maternel (et sûrement paternel) et à quel point on trouvera toujours des ressources dans lesquelles puiser, même au-delà de l’épuisement.

C’est un petit rappel de ce que je dis souvent à mes amies mamans : avant de s’occuper des autres, il faut savoir s’occuper de soi. Comme dans la notice de l’avion : d’abord on se met le masque à oxygène et ensuite on s’occupe des autres.

J’ai réalisé avec ce film que je ne connaissais pas bien du tout les tenants et aboutissants de la dépression post-partum. Je serai curieuse d’avoir l’opinion sur le film de quelqu’un qui s’est justement battu contre la dépression et l’épuisement parental après la naissance d’un enfant.Tully,

un film de Jason Reitman avec Charlize Theron, Mackenzie Davis et Ron Livingston

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