Encore un roman choisi au hasard à la bibliothèque. J’ai aimé cette histoire d’amitié qui faisait écho à L’Amie Prodigieuse que j’avais lu cet hiver.
J’ai aimé les différents niveaux de narration : on oscille entre un narrateur omniscient et un récit raconté à la première personne. J’aime l’idée que les amitiés durent pour toujours, même quand elles évoluent. Voilà d’ailleurs une phrase qui m’a marqué et m’a suivi encore une fois que j’avais fermé le livre.
« Qu’est que la haine après ce que vous avez vécu ? Ce qui survit n’a pas de nom. »
Les sentiments sont compliqués. On les vit même si on ne sait pas les nommer et je me dis parfois que c’est justement ce flou qui fait la densité de la vie.