Un texte écrit en atelier d’écriture la semaine dernière. Un texte différent de ce que je partage ici, mais pourquoi ne pas partager ? C’est le but des ateliers, explorer des endroits différents de mon écriture.
Il y a traverser n’importe où et n’importe quand, à côté du passage piétons, au bonhomme rouge, au feu vert, ou en diagonale, en courant ou sans vraiment regarder. Et ce n’est pas forcément grave.
Il y a ne pas dire bonjour, ne jamais dire merci, ne pas tenir la porte, ne pas demander comment ça va, et partir sans dire au revoir. Et ce n’est forcément pas agréable.
Il y a décider par où on veut passer, avec qui et quand. Et ce n’est pas forcément facile.
Il y a en faire trop, ou pas assez, et jamais comme il faut. Et ce n’est pas forcément universel.
Il y a porter des vêtements trop longs ou trop courts, montrer sa peau ou la couvrir, ne porter que du noir ou un pantalon à fleurs. Et forcément chacun fait comme il veut.
Il y a en dire trop à tous, même à ceux qui n’ont pas demandé et ne rien raconter du tout jamais, se confier à une seule ou à la terre entière. Et chacun fait forcément comme il peut.
Il y a se coucher tard, traîner sur instagram, se réveiller fatiguée et adorer son canapé. Et forcément c’est la vie.
Il y a boire du coca pas zéro, des infusions au curcuma, beaucoup trop de café et des litres d’eau. Et forcément ça dépend des jours.
Il y a les réveils tardifs, même un mardi et la sieste du jeudi, le refus des discussions sur le temps qu’il fait et de la chemise blanche. Et ce n’est pas forcément…
Il y a ne pas se laver les mains, laisser son masque dans la poche et sortir après 21h. Et c’est forcément…