Dessous en vrac

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Il y a quelques mois, j’ai décidé de renouveler entièrement mon tiroir de lingerie. J’étais en Bretagne pour un long week-end. Le premier à deux depuis la naissance de J. Et j’ai profité de ce moment pour faire un point.

Je me suis rendu compte que je portais encore les culottes et les soutiens-gorges que je mettais pendant la grossesse. Ou plutôt pendant les grossesses. Autant le dire tout de suite, mes culottes étaient un peu détendues et défraichies. Et mes soutiens-gorges aussi. J’ai aussi réalisé à ce moment-là que je devais prendre soin de moi. Et des fois, cette attention que l’on se porte passe par les petits détails.

À ce moment-là, me refaire un petit stock de lingerie fraîche, c’était vraiment faire un cadeau à mon corps. Même avec des grossesses sans aucun problème, le corps prend cher. Il faut le chouchouter. Et continuer de porter des sous-vêtements un peu passés ne me permettait pas de réaliser que je n’étais plus en période de grossesse. Je veux dire, les premières semaines après l’accouchement, je pense que c’est naturel de continuer à porter les sous-vêtements de la fin de la grossesse, détendus et confortables. Mais je crois que j’ai un peu tardé à remettre des sous-vêtements à ma taille.

Tout était trop grand, mes culottes bâillaient et mes soutifs ne soutenaient vraiment rien du tout. Pas exactement flatteur de voir un tel reflet dans le miroir. J’ai pris conscience jour-là qu’une mise à jour de l’idée que j’avais de mon corps s’imposait. Le ventre et la poitrine avaient disparu et tous les kilos de grossesse étaient partis depuis longtemps. Mais je ne pouvais pas le voir.

Cet après-midi là, j’ai profité d’une balade à Saint-Malo pour visiter son fameux Princesse Tam-Tam. J’en suis ressortie plus d’une heure plus tard, après avoir essayé la moitié de la boutique. La nana a vraiment pris le temps de me conseiller pour la taille. J’ai d’ailleurs appris quelque chose de complètement contre-intuitif pour moi : si le sein s’échappe un peu du bonnet quand on lève les bras, c’est qu’on a choisi une taille trop petite ! J’ai essayé différentes formes et ma préférée était vraiment celle en triangle, où la bretelle est comme dans le prolongement du bonnet. J’imagine que ça correspond à la forme de ma poitrine.

Corail, chair, rosé, perlé… un camaïeu poudré.

Je suis ressortie des cabines avec deux soutiens-gorges, un corail, un d’une nuance chair un peu perlée. Je voulais des culottes pour aller avec, mais celles qui étaient censées s’assortir aux hauts choisis ne me plaisaient pas vraiment. Un peu trop compliquées. Alors j’en ai choisi trois un peu en vrac, mais en créant un camaïeu avec le corail et le chair.

Je me suis aussi fait une promesse ce jour-là : je jetterai culottes et soutiens-gorges dès qu’ils seraient usés. Au premier signe, pas au millième. Un bel engagement n’est-ce pas ? Et aujourd’hui j’ai presque renouvelé tout mon stock. Au fur et à mesure que je jette, je rachète, et toujours dans la même palette. J’aime bien cette idée de mixer et matcher selon mes envies du jour, tout en étant assortie.

Le prix de la lingerie me retenait un peu, je crois. Mais à partir du moment où je me suis rendu compte que c’était en partie le prix de l’estime de moi, je me suis lancée. J’adore toujours Princesse Tam-Tam. Et sinon j’aime aussi beaucoup Uniqlo qui propose des modèles sympas. Chez Undiz ou H&M aussi j’ai souvent trouvé des culottes plutôt cool.

Maintenant, je trouve que ce n’est pas cher payé pour être de nouveau amie avec mon corps. Et si c’était à refaire, je me demande si je ne m’offrirai pas de la belle lingerie tout au long de la grossesse plutôt que de faire tout craquer en fin de parcours. D’autant que cette expérience m’a vraiment démontré qu’un peu de maintien aux bons endroits peut faire des miracles 😉 .

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