Aujourd’hui c’est la rentrée des classes. Mais je ne considère pas que ce soit ma rentrée. Je ne suis même plus sûre d’avoir pris des vacances. Je voulais tenir un rythme, même allégé. Je voulais continuer la newsletter. J’ai fini et envoyé mon roman. Ces derniers mois ont été intenses.
L’avantage de mon métier, c’est que je m’organise comme je veux et je peux passer du temps avec mes enfants ou les ami.e.s. Alors les journées sont denses et remplies. J’essaie de tout faire et la plupart du temps j’y arrive. Ça demande seulement de l’organisation.
Avec le recul de ces deux paragraphes, je réalise que je n’ai pas pris de vacances. Pas vraiment. Jamais plus de 24 h à la suite. Sauf peut-être le jour du mariage de mon frère.
Mais je ne ferais pas différemment si c’était possible. C’était intense et parfois éreintant, mais c’est la vie que je me suis choisie alors ça me va. Et en réalité, je n’arrive pas trop à m’arrêter. C’est pour ça que maintenant que les enfants reprennent ça va être un peu plus léger. Et je serai heureuse de les retrouver l’après-midi.
Un peu fatiguée, mais prête pour septembre
S’il y avait une morale à cette histoire ce serait que ce n’est par parce que j’ai choisi ce que je fais et que je suis la seule à m’imposer ces contraintes, qu’elles ne me pèsent jamais. Bien évidemment personne ne me force, à part moi-même. Et ce n’est pas cet aspect qui me pèse. J’ai cette discipline en moi. Ce qui me pèse c’est plus la perspective d’un travail sans fin. Mais c’est aussi ça qui me plaît. Ma liberté a quelques inconvénients mais les avantages sont tels que je suis prête à les subir tous les jours. Et puis j’ai aussi le droit de râler quand j’en ai marre. Ça me permet de relâcher un peu la pression sans tout remettre en cause.