Apprendre la joie

Lundi, je parlais de la joie (à retrouver ici) et aujourd’hui je voulais vous expliquer comment j’essaie de l’enseigner aux enfants. C’est un peu la suite aussi de l’article de mercredi dernier quand j’aidais ma Jasmin submergée d’émotions.

L’autre jour, César était un peu triste en se couchant parce que quelque chose (je ne sais plus du tout quoi) ne s’était pas passé exactement comme il l’avait imaginé. Alors j’ai pris le temps avec lui de regarder tous les bons moments de sa journée : quand il avait mangé des céréales pour le goûter, quand une fille lui a offert un dessin à l’école, quand il s’était super bien habillé tout seul, quand on avait lu l’histoire qu’il voulait, etc.

Je n’ai pas cherché à minimiser son sentiment original, mais plutôt à faire remonter les bons moments de sa journée. Et au fur et à mesure, le sourire arrivait sur son visage. Un sourire puissant de bonheur tranquille qui venait de l’intérieur comme un rayonnement. Je lui ai dit bonne nuit et j’ai imaginé qu’il s’endormait avec ce sourire accroché et entouré de toutes ces pensées positives.

Pour moi c’est ça avoir une attitude positive : ce n’est absolument pas de nier nos émotions négatives mais vraiment plus de faire le choix de penser plus au positif. C’est aussi un entrainement qui nous permet de gagner en assurance dans tous les domaines de la vie. Le but n’est pas de vivre au pays des bisounours mais de savoir qu’on pourra être heureux en toutes circonstances. La joie ou le bonheur, c’est un vrai choix de vie et c’est quelque chose qui ne dépend que de nous. Et c’est ça que j’essaie d’apprendre à mes enfants jour après jour.

Parce que j’ai l’impression que la joie est aussi une forme d’addiction pour notre cerveau. on s’entraîne à la ressentir et à la voir et après on la veut partout, et on devient cette personne qui a toujours le sourire au lèvre et qui s’esclaffe fort juste pour le plaisir d’entendre un rire raisonner dans la pièce. J’aimerais que mes enfants puissent être heureux et je veux qu’ils sachent que c’est à leur portée.

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