Dans ma vraie vie de tous les jours, j’ai la chance de ne pas connaître angoisse (je crois même que mon cerveau est hermétique au stress – pas mon corps, je compense. On va en reparler)
Mais ce polar que j’ai emprunté au hasard à la bibliothèque a comblé cette absence pendant la dizaine de jours qu’il m’a fallu pour le livre.
Le livre parfait : d’abord écrit par une femme. Et même si d’habitude je préfère les livres brefs, j’ai apprécié que celui-ci soit vraiment épais parce que ça m’a permis d’entrer vraiment dans son univers et d’en profiter.
Il s’agit d’une enquête et j’ai beaucoup aimé un aspect peu conventionnel de la narration : les documents que rassemble le journaliste sont reproduits ce qui créé un effet de réel qui m’a aidé à entrer encore plus dans le monde du livre. J’aime beaucoup les romans où ce souci du détail est très travaillé. Ça me fait penser d’ailleurs à ce livre de Siri Hustvedt que j’avais adoré, Tout ce que j’aimais, je crois. Il est ici question d’un cinéaste (dans le roman de SH il me semble que c’était un romancier, peut-être un sculpteur) et l’autrice a imaginé jusque dans les moindres détails sa personnalité insaisissable et mystique, sa filmographie, les revues de presse le concernant, sa vie privée, les rumeurs qui courent sur son compte, etc.
L’ambiance du livre aussi m’a beaucoup plu. C’est très sombre, assez tordu. Mais le genre qu’on a du mal à lâcher. Même en me couchant tard, je me retrouvais toujours à en lire plus que ce que j’avais imaginer ne le posant que quand il devenait évident que je m’étais endormie, mais luttant pour grappiller quelques lignes de plus avant de plonger pour la nuit.
Pour ce qui est de l’intrigue, sans trop en dévoiler, il s’agit donc d’une enquête menée par un trio plutôt improbable qui les entraîne tête la première dans le monde créé par ce cinéaste plutôt étrange.
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