Aujourd’hui je voulais partager une chanson. Elle n’est pas nouvelle, l’album de Jay-Jay Johanson est sorti il y a déjà plus d’un an. Et ce n’était même pas ma préférée au début (c’était Advice to my younger self).
Et puis j’ai réécouté l’album récemment après avoir écouté presque exclusivement Queen pendant quelques semaines. Et cette chanson m’a frappée. Les paroles faisaient écho à des réflexions qui me passent régulièrement par la tête en ce moment.
C’est l’histoire d’un bateau. À une époque il conquérait les vagues et les océans, mais il est maintenant au fond de la mer et attend que quelqu’un le trouve.
“I’m a wreck, I’m not moving but I’m not dead.”
Je suis une épave, je ne bouge plus, mais je ne suis pas mort(e).
Oui, certes ça peut paraître un peu sombre, voire très mélancolique. C’est d’ailleurs la mélancolie de la chanson qui me plaît tellement. Parfaite pour accompagner une balade au soleil dans Marseille. Ma musique fort dans les oreilles, je n’entends rien d’autre et je suis dans mon monde.
Wreck, c’est l’épave. Mais c’est aussi un mot qu’on peut utiliser pour dire qu’on est dans un sale état, sans dessus dessous, en loque.
“I never said this would be easy, but I’ll never, never stop believing I’ll be found”
Je n’ai jamais dit que ça serait facile. Mais jamais jamais je ne cesserai de croire qu’on me trouvera.
J’aime cet espoir mélancolique. Cette noirceur pleine d’espérance. C’est vraiment mon esthétique de prédilection. Pour moi cette chanson dit en substance qu’en effet la vie est dure mais qu’il ne tient qu’à nous d’aller bien. Même quand on va mal. Même au plus bas, quand on ne bouge plus ou quand ça n’est pas facile. L’espoir reste présent et cet espoir à lui seule st notre lumière.
C’est ça la philosophie la vie est une fête : tout va aller bien, d’une façon ou d’une autre. Ou pour le dire en reprenant un ancien dicton : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.