Je me suis rendue compte un jour, que même avec les enfants, on ne s’était jamais vraiment arrêté. Genre une semaine après la naissance de César, des copains étaient venus passer la soirée à la maison. Bien sûr, la vie et les sorties ont changé, mais on n’a jamais arrêté d’avoir une vie sociale.
Notre vie à deux, j’en ai déjà parlé. Mais aussi, notre vie sociale avec les enfants. Voyages et sorties d’un jour, d’un soir ou fêtes à la maison, j’ai l’impression qu’on n’a renoncé à rien.
Mais, on a appris à s’organiser pour que tout se passe bien. Au début, on essayait toujours d’accorder tout le monde. De faciliter peut-être les choses aux gens. Et en fait, ça pouvait s’avérer épuisant. On n’était ni sur notre rythme, ni sur celui des enfants. Sur le rythme de personne en fait puisqu’il faut se rendre à l’évidence : ce n’est pas possible de caler tout le monde sur le même rythme.
Quelques leçons apprises au fil des sorties
Après le premier Noël de Jasmin, j’étais vraiment épuisée. Je crois qu’on avait voulu en faire trop. À force de se dire qu’on pouvait tout faire, on n’y arrivait plus vraiment. Ou plutôt on y arrivait, mais au détriment de mon repos. Revenir de vacances épuisée et stressée n’a pas été une bonne expérience.
Alors depuis, j’ai décidé qu’on pouvait en effet tout faire, mais qu’il fallait faire les choses intelligemment. Et surtout qu’il ne fallait faire que ce dont on a envie. Et par dessus tout, j’ai réalisé qu’on pouvait tout à fait dire “nous viendrons, mais à tel moment” ou dire que ça n’est pas pratique à ce moment. Et finalement poser ces limites nous a plus libéré que restreint.
Après, au niveau logistique, ces sorties ne demandent pas grand chose. On n’a jamais acheté de lit parapluie (on nous en prête parfois quand même), mais les enfants peuvent dormir par terre. Quand j’allaitais, c’était hyper facile, rien à prendre. Et après, on a toujours fait manger les enfants comme nous plus ou moins donc ils suivaient, pas besoin de leur prendre ci ou ça. Et au pire, il y a toujours l’option d’un biberon de lait. Il faut juste penser à prendre les couches et des gâteaux, et même ça on oublie hyper souvent. Et en fait tout se passe bien.
Et les souvenirs qui restent sont tellement bons que ça vaut toutes les galères.