Sortie de résidence – compagnie Kontamine

Samedi dernier avec César on est allé voir un petit extrait de la dernière pièce de la compagnie Kontamine qui s’appelle Petite Mécanique Humaine. Ils avaient joué à Aix il y a quelques semaines, mais je rentrais tout juste de mon séjour à Nantes et je n’avais pas pu y aller.

J’étais pourtant curieuse d’autant que la chorégraphe qui est aussi danseuse avait remplacé Rémy le prof de danse l’année dernière. Alors quand j’ai appris qu’ils allaient en danser un extrait à l’école de danse, je me suis tout de suite organisée pour être sûre de pouvoir y aller.

Pour rentrer un peu dans les détails, il faut peut-être dire qu’il s’agissait d’une sortie de résidence. Ça veut dire que la compagnie avait travaillé dans les locaux de l’école pendant une quinzaine de jours et que c’était l’occasion de présenter leur travail.

Je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai vu. Je pense que je m’étais attendu à une pièce plus conventionnelle. Et elle ne l’était pas du tout, je ne suis pas experte évidemment, mais j’ai vraiment trouvé ça novateur et inspirant. Je ne veux pas trop en révéler, mais je peux dire que ça se passe dans le métro.

Métro, danse et danse

Et dans le métro parisien. Moi qui l’ai quand même fréquenté des années, j’ai vraiment retrouvé une atmosphère familière. Et j’ai vraiment ressenti le métro : l’ennui, la proximité, le silence un peu bruyant, l’agacement. Mais aussi ces moments de poésie et de partage qui parfois arrivent de façon inattendue. Et aussi cette sensation où on se dit que même si on ne se connaît pas, on est tous dans la même galère.

Je me rends compte que je n’ai jamais écrit sur la danse et que je me retrouve un peu à tâtonner. Je ne sais pas comment décrire plus. Je n’ai pas envie de parler de technique parce que je ne m’en sens pas du tout compétente. C’était beau et il y avait de l’humour. Et c’était juste. Ils étaient trois et ça créait une très belle dynamique. L’interprétation m’a transportée (dans le métro ?!) alors qu’on était dans une petite salle que j’étais sur un tabouret avec César sur les genoux.

D’ailleurs, partager ce moment avec lui c’était super. Il comprenait plein de trucs qu’il partageait en direct avec moi, mais aussi tous nos voisins, à quatre ans et demi, il n’a pas encore vraiment de filtre, il apprend. C’était intéressant de voir ça aussi à travers ses yeux. J’ai adoré quand il m’a dit « oh regarde ils font les portes ». Je ne l’avais pas vu comme ça et j’ai trouvé ça très juste. Et puis comme tous les enfants qui sortent d’un spectacle, il a dansé sur tout le chemin du retour et rien que ça c’était génial.

En tout cas, ça m’a donné envie de les revoir et de les suivre de près. Je vous mets ici le lien vers leur site internet et en bonus une petite vidéo qui présente justement un peu ce qu’on a vu samedi.

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