Somatisation

Depuis quelques semaines, j’ai mal à l’arrière de la jambe droite.

Je fais beaucoup de sport donc j’ai naturellement pensé que c’était lié. Mais ça a commencé juste avant les vacances et je me suis dit que deux semaines de repos allaient me faire du bien.

Seulement, après les vacances j’avais toujours mal. La première semaine, j’ai tenté de traiter cette douleur par le mépris, mais à la fin de la semaine j’avais toujours mal et je commençais à flipper. Je n’avais en tout cas absolument pas l’intention d’aller voir un médecin. Parce que ça aurait signifié que cette douleur et possible blessure existait vraiment.

La deuxième semaine, j’ai un peu modifié mon emploi du temps sportif. J’avais remarqué que ce qui me faisait le plus mal c’était le stretching mais que le travaille plus en force n’empirait pas mes douleurs. Alors j’ai décidé de supprimer le stretching pendant une semaine et de ne presque pas m’étirer. Le vendredi, j’ai constaté que je n’avais certes pas plus mal, mais je ne pouvais toujours pas m’étirer. Et c’est justement à un moment où mes collègues de pilates s’étiraient au la fin du cours que je je me suis demandé. Si cette douleur n’était pas psychosomatique. J’avais déjà essayé le repos, les antalgiques, le massage, la glace, les huiles essentielles… rien ne marchait.

Je me suis retenue de regarder immédiatement en sortant du cours. Mais une fois rentrée à la maison j’ai regardé et j’ai été frappée de ce que j’ai trouvé et surtout à quel point ça correspondait aux questions que je me posais justement depuis quelques semaines sans vraiment les assumer. Pour résumer, il s’agit de questions qui concernent mon avenir et la direction que je veux prendre dans ma vie.

Je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir faire de ces infos et comment elles allaient m’aider. Ça a commencé à me déprimer vraiment parce que savoir que ces questions me travaillaient si profondément ne m’aidait pas vraiment à y apporter des réponses.

Puis c’était l’heure d’aller chercher les enfants et j’ai dû mettre ces questions de côté. En rentrant, j’ai eu envie de poser ce cheminement en mots. Je m’occupais des enfants en même temps que j’écrivais ces mots dans mon carnet, interrompue environ une fois par minute. Mais surtout en même temps que les mots apparaissaient sur mon carnet, ma douleur s’évanouissait.

Cette douleur qui m’accompagnait en permanence depuis des semaines, s’est s’éclipsée en quelques instants et ça me rend plus qu’heureuse.

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