Depuis le début du mois de mai, Arielle va chez la nounou tous les mercredis matin. Je passe sur les détails logistiques, mais ça veut dire que tous les mercredis matin j’ai du temps pour moi et pour travailler sur mes projets.
Je ne suis pas le genre de jeune maman à qui ça pèse d’être avec mon bébé tout le temps. D’autant que j’ai mes moments d’échappatoire avec la danse. Je profite pleinement de ces moments en anticipation des moments où elle sera partie toute la journée et où je ne la verrai qu’une heure le matin et deux le soir.
Ça ne veut pas dire que je ne soupire jamais quand elle se réveille plus tôt que ce que j’avais pu imaginer. Mais dans l’ensemble je suis heureuse de passer ces moments avec elle. Et de la connaître vraiment. En plus elle est vraiment au moment trop bien où elle dort encore beaucoup, mais elle est déjà vraiment dans l’interaction.
Bref je kiffe ma vie.
N’empêche que d’avoir les mercredis matin c’est quand même cool. Ça me permet de bien avancer sur les corrections de mon roman, de préparer quelques articles à l’avance, de lire le journal, de régler les quelques conneries administratives qui traînent. En théorie en tout cas. Parce que la première fois je n’avais pas de batterie sur mon téléphone et j’étais donc un peu limitée et la deuxième j’avais à la fois oublié de charger mon ordinateur et d’emmener le chargeur. Plus exactement au moment de partir, j’avais vu le chargeur par terre et m’étais dit que je n’en aurai pas besoin que l’ordinateur devait être à fond.
Manque de pot, il était à 8 % et au bout de quarante minutes il était à plat. À ma décharge je n’étais pas celle qui avait utilisé l’ordinateur la dernière, mais je ne le savais pas. Parce que quand je finis de travailler je le branche toujours pour qu’il soit à blinde quand je le reprends.
Alors ça sent un peu l’acte manqué. Ou au moins un vrai manque de préparation. Cette semaine je vais mieux m’organiser pour être sûre d’être un peu plus productive. Même s’il existe une forme de productivité passive dans le fait de prendre le temps de regarder la vie passer autour de soi, j’en suis convaincue.
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