Cette semaine, je suis allée chercher des couleurs au BHV. Il y avait beaucoup de choix, évidemment, mais je suis tellement difficile que je n’ai pas eu trop de mal à me décider. En fait, je voyais des trucs et je me disais non, non, non… Je ne suis vraiment pas du genre à choisir une couleur par défaut. Soit je kiffe, soit c’est mort. Et puis je suis tombée sur un rayon avec des jolies couleurs. Et des petits pots. Parce que je savais que je n’avais pas besoin de beaucoup. Et au rayon loisirs créatifs, où les quantités sont plus réduites, il n’y avait vraiment rien.
J’ai fini par trouver mon bonheur, avec des noms poétiques en plus : eau de citron et bleu de l’encre. Je suis rentrée et je n’avais qu’une hâte, commencer à peindre. Quand je m’y suis mise le lendemain matin, j’ai passé un vraiment bon moment. J’ai ressorti un pot qui me restait de quand j’avais repeint mon canapé et j’étais trop contente de l’association de ces trois couleurs.
Couleurs en madeleine
Quand je peins comme ça et que je peux jouer avec les couleurs, quand j’ai le sentiment de me laisser guider par mon instinct vers la couleur à choisir et comment la poser, c’est comme si je me retrouvais au lycée, quand je faisais mes grands projets pour le bac et que mon grand truc c’était la couleur.
J’imagine que c’était mon moment madeleine de Proust, mais je me revoyais découvrant Robert et Sonia Delaunay ou quand j’allais à l’atelier de dessin une fois par semaine pendant mes premières années d’étude. Et c’est vraiment agréable. J’adore coudre, fabriquer, écrire. Mais la couleur, c’est vraiment ce qui m’est le plus naturel. Et ce qui est cool, c’est qu’on peut en mettre partout, pour que la vie soit une fête, peut-être ?
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