Cet article a commencé par une faute. J’avais écris « un nouveau moi commencé en confinement » au lieu d’un « nouveau mois ». Et puis je me suis demandé si ce n’était pas finalement le cas.
Quelqu’un m’a dit comme un reproche que je ne pensais qu’à ma gueule. Et plus j’y réfléchis, moins je vois le problème. Comment vivre autrement ? Comment bien vivre avec les autres si je ne sais pas d’abord ce que je veux ?
Et le confinement et ses contraintes m’a définitivement donné envie de simplifier mes relations. J’étais déjà assez avancée, mais j’ai décidé vraiment de faire en fonction de moi, de mes enfants et d’Arnaud. Dans cet ordre. pas en fonction du reste du monde. J’ai fait ma vie parce qu’en réalité c’était le seule truc qui restait à faire. Inutile de vraiment se préoccuper des autres.
Alors attention je ne suis pas en train de dire que je me suis transformée en monstre d’égoïsme (ou peut-être que si). Je crois que je fais quand même assez attention à mes amis. Autant que je le peux en tout cas. Je me suis rendue compte dès la première semaine que j’allais m’épuiser si je répondais à toutes les demandes et immédiatement. Alors j’ai posé mes priorités et c’était une source de paisibilité.
FInalement je ne dirais pas que c’est un nouveau moi qui a commencé avec le confinement. Je ne me suis pas réinventée, ou en tout cas pas vraiment plus qu’en temps normal. C’était une période radicale qui a entraîné une certaine radicalisation de la personnalité. Mais le confinement a aussi permis un certain repli dans notre cocon familial et autour des proches qui a adouci cette radicalité.