MArc Aurèle et moi – I

« … ne jamais présenter même une apparence de colère ou d’une autre passion, mais être à la fois impassible et aimable ; dire, sans bruit, des paroles bienveillantes ; savoir beaucoup sans le faire Paraître. »

Marc Aurèle, Pensées I(9)

Dans le livre I des Pensées, Marc Aurèle dresse la liste de ce qu’il doit à qui. Ici il écrit ce qu’il a appris de Sextus (il s’agit de Sextus de Chéronée, neveu de Plutarque – on est sur du name-dropping de haut niveau ^^).

Je trouve là un parallèle intéressant avec mon article sur la pudeur. On parle de l’apparence du sentiment qui ne devrait pas transparaître et non pas d’un sentiment qu’on devrait s’interdire de ressentir.

Le mot « aimable me questionne. Est-ce pour que les gens m’aiment que je ne devrais pas montrer mes sentiments personnels ?. J’y vois plutôt la volonté de maintenir à l’égard du monde une surface lisse pour garder la rugosité pour la sphère privée.

J’y lis surtout le choix d’utiliser son énergie vers le positif. Bienveillance et discrétion, les attributs dans mon esprit de la personne de confiance.

La colère est légitime, mais c’est un choix de l’exprimer de telle façon et avec telle personne.

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