La lecture de Madame de Lafayette m’avait été conseillée par cousine il y a au moins quelques années. Je m’y suis finalement mise et ça m’a bien plu. J’ai commencé par la Princesse de Montpensier dont le charme désuet m’a emballée. J’ai commencé maintenant Zayde dont je n’avais même jamais entendu parler et je mets la Princesse de Clèves sur ma liste pour la suite.
Les classiques regorgent de belles surprises, il me fallait juste y venir à mon heure.
J’en ai déjà parlé, je privilégie la lecture d’ouvrages écrits par des femmes. Et je trouve que ma démarche prend vraiment tout son sens avec cette autrice du 17e siècle, elle permet de donner à voir le point de vue des femmes sur la société de l’époque et d’avoir la compréhension féminine des mécanismes de cour. Mais je crois que son temps n’était justement pas très intéressé par ce point de vue. C’est ce que j’en ai déduit quand j’ai appris que tous ses écrits ont d’abord été publiés anonymement et/ou sous pseudonyme masculin.
C’est moins marrant, mais c’est apparemment une pratique qui existe toujours. D’après ce que j’ai pu entendre dans cet épisode du podcast Splash.