Cinq mois demain pour la grande Arielle. Elle grandit bien et paraît d’autant plus grande que des petits arrivent chaque semaine en ce moment. J’ai rencontré mon neveu il y a deux semaines et je n’arrive toujours pas à réaliser qu’Arielle a été aussi petite il y a juste quelques mois.
Le grand changement du dernier mois, ça a été la diversification. Avec un Grand Prix de révélation de l’année pour Ariellichoute. Elle dévore, elle adore et j’espère que la visite chez le pédiatre confirmera cet engouement par des chiffres. Pour l’instant la confirmation vient des pyjamas. On est passé au 12 mois la semaine dernière. Mon père dit que les tailles sont faites pour flatter l’ego des mamans. C’est peut-être vrai, mais concrètement je sais que Jasmin mettait ces pyjamas après ses un an… elles n’ont pas le même gabarit ces deux chouchoutes. Encore une preuve que chaque enfant est différent.
Café, musée, la vie.
Même si on a toujours beaucoup bougé Arielle et moi, il y avait certaines choses que je ne faisais plus ces derniers mois, et ça commençait à me manquer. En tête de liste : les matins au café. Mais la semaine passée, j’ai décidé qu’Arielle viendrait avec moi et qu’on allait en profiter toutes les deux. La première tentative a été un échec cuisant : elle s’est réveillée à peine arrivées et je n’avais ni jouet ni compote. Ma cousine m’avait pourtant prévenue que j’étais rentrée dans cette phase, mais je n’avais pas exactement pris la mesure du truc. On est alors immédiatement allé acheter un jouet qui s’accroche à la poussette pour que mademoiselle ne s’ennuie plus et j’ai désormais toujours dans mon sac au moins deux compotes et un bavoir si je me débrouille bien. Au passage, j’ai pu dire bye-bye à mon mini sac. J’ai ressorti mon sac-à-dos, c’est pas grave j’aime l’esprit un peu juvénile et baroudeur. (En fait il me fait peut-être passer pour une maman versaillaise, mais je préfère ma version des faits).
La deuxième tentative a été une grande réussite. Une heure et demie au café, à écouter les conversations autour, à travailler avec ma choute sur les genoux, la vie est belle.
Maintenant, on recommence les grandes sorties. Je m’organise juste pour partir au moment de sa grande sieste et c’est parti pour une grande balade ou un musée, ou une combinaison des deux, comme le jour de la photo.
Et avec quelques petits ajustements, j’ai l’impression d’avoir retrouvé une totale liberté. Le tout c’est d’accepter les limites, de les repousser parfois et surtout de couler avec le flot. Le cinéma, j’y retournerai en septembre, ça va venir vite.