Les vitamines

La semaine dernière j’ai eu un coup de fatigue. Sûrement le contre coup des fêtes, c’est vrai. Mais aussi je crois en lien avec l’allaitement. Il faut dire que la petite princesse mange bien et beaucoup et qu’il faut assurer le coup derrière.

C’est bizarre, mais j’oscille entre des moments où je suis comme un puits sans fond et où je pourrais manger sans jamais ressentir un début de sensation de satiété. Et d’autres moments où je n’ai absolument pas faim. J’en profite pour souligner la relativité des puits sans fond. Un jour où j’avais l’impression d’avoir passé ma journée à manger, en en discutant avec Arnaud le soir j’ai réalisé que j’avais effectivement passé la journée à manger, mais en toute petite quantité, et pas de façon très nutritionnelle. Des frites de mcdo par exemple, ça n’est pas très nourrissant au cas où quelqu’un avait encore un doute à ce sujet.

Bon, mais le truc c’est surtout que je vois la différence sur la petite Arielle : si je mange bien, elle mange bien. Elle est rassasiée plus longtemps. Alors j’ai décidé de faire un effort conscient de mieux manger. Je préviens tout de suite il ne s’agit pas là d’une résolution de nouvelle année, c’est juste mon truc du moment, même si ça peut entre dans la catégorie « prendre soin de moi ».

Depuis quelques jours je me bois ce smoothie vert le matin. Et c’est trop bon j’adore ça. Il y a des trucs chelous dedans, enfin pas chelous en général, mais pour un petit déjeuner un peu : épinard, céleri, concombre, menthe, pomme, purée d’amande, jus de citron, lait d’amande et une pincée de sel. Pour moi qui ai du mal à manger le matin si je n’ai pas le temps de m’ouvrir l’appétit puis de digérer, c’est un bon compromis. Pas besoin de manger puisque ça se boit, mais je suis rassasiée et calée pour la matinée quand même.

Et puis j’ai décidé de prendre un vrai goûter aussi comme les enfants. Un verre de jus, un café au lait et un gâteau. En ce moment j’ai des navettes et ce n’est pas mal du tout comme format. Et comme ça je tiens jusqu’au soir sans subir ni migraine ni accès de mauvaise humeur type fauve enragé.

Parce que quand j’ai faim c’est comme ça en ce moment. Je n’ai pas le ventre qui me tord qui crie famine. Ce serait un signe trop facile à décrypter. Par contre je deviens de très mauvaise humeur, comme les enfants. C’est un des effets collatéraux de l’allaitement chez moi. Mais maintenant que j’en ai conscience, je vais réussir à anticiper un peu plus.

Et puis avec un plateau aussi mignon, c’est un plaisir de se poser pour manger ou boire un petit quelque chose.