La dernière semaine d’avril, j’ai suivi un stage de danse : 3 h, 3 soirs de suite. J’avais déjà parlé du stage que j’avais suivi en juillet dernier (à retrouver ici) et ce que m’a apporté ce stage est un peu différent.
Je sortais d’une période très intense au niveau du travail et je m’étais justement organisée pour avoir tout fini avant le début du stage pour pouvoir m’occuper des enfants en vacances la journée et n’avoir rien d’autre à faire.
Ces trois jours m’ont je crois permis de faire beaucoup de progrès, mais à la limite je m’en fiche un peu. Je l’ai surtout vu comme un engagement envers moi-même de donner le maximum et j’ai l’impression de m’y être tenue.
C’est une sensation de concentration assez totale et un sentiment d’engagement envers moi-même qui m’a galvanisée. J’ai retrouvé avec plaisir ce mélange du lâcher-prise et de la maîtrise qui correspond à l’équilibre que je recherche par ailleurs dans ma vie.
Après des semaines à travailler avec un objectif en tête, ce stage arrivait au bon moment. J’ai l’impression que ces trois jours m’ont permis d’évacuer tout ce qui me traînait dans la tête après la période d’écriture intense. C’est ça qui me plait tant dans la danse. Sa rigueur ne laisse pas la place à autre chose quand je suis dedans. Et moi qui aie plutôt comme habitude d’envisager et de réfléchir à 1000 choses en même temps, tout le temps, même quand je dors, c’est une pause salutaire.
Et quel plaisir de sentir que j’arrive à maîtriser mon corps. La danse me vide en même temps qu’elle me remplit puisqu’elle m’assure que mon corps et mon esprit ne sont qu’un.