Il y a des phases où j’ai l’impression que les enfants font tout leur possible pour me contrarier. J’ai de la chance car c’est plutôt pas les deux ensemble. Il y a eu une grande phase Jasmin en juin et depuis la rentrée c’est plutôt César.
Mon premier instinct c’est assez naturel je pense à été de m’énerver. L’envie de montrer qui est le chef ou un truc comme ça. Mais l’énervement est vraiment un cercle vicieux. D’une part quand on s’énerve dès le matin on est contraint d’augmenter l’intensité au cours de la journée et en général ça ne finit pas bien. D’autre part, ça donne quand même un exemple des relations humaines plutôt moyen aux petits. Ils risquent de voir les cris comme un mode de communication normal.
Alors un jour j’ai décidé de ne plus m’énerver. Ça ne veut pas dire que je ne suis pas ferme dans les propos et que je leur passe tout comme disent les vieux. Ça signifie simplement que je respire un grand coup et que je me prépare à répéter.
J’ai quelques trucs sur lesquels je m’appuie. Attention, énumération. Je m’assure d’abord que le petit m’entend et m’écoute. Si j’en ai le courage, j’essaie de tourner le truc en jeu. Je me montre le plus ferme possible sans aller jusqu’à recourir à la menace. Je le laisse exprimer ses émotions : tout le monde a le droit d’être triste ou en colère. Et enfin et surtout le plus important je ne le prends jamais personnellement.
Mes enfants ne font pas ça pour m’embêter, mais ils sont en train de construire leur personnalité et ça se fait en opposition.
Et puis quand je ne trouve pas la bienveillance nécessaire, je les mets dans une chambre. Je ne ferme pas la porte et leur précise qu’il ne s’agit pas d’une punition. Ils peuvent sortir dès qu’ils se sentent prêts à reprendre le cours normal de la vie de famille et en attendant ils peuvent laisser libre cours à leur frustration.
En gros je ne m’énerve presque plus. Ça m’arrive bien sûr, surtout quand je suis fatiguée. Mais de manière générale je trouve que s’énerver ne fait pas avancer les choses. Les problèmes se résoudront pareil, l’énervement en moins.