Le parfum d’Irak

C’était des tweets de Feurat Alani, c’est devenu un livre illustré par Léonard Cohen (pas le chanteur) et c’est aussi un dessin animé produit par Arte.

Une plongée dans l’Irak de 1989, avec une vision de l’intérieur et une vision d’enfant. Ce projet fait pour moi écho à L’Arabe du futur de Riad Sattouf. Le ton n’est pas le même, l’histoire n’est évidemment pas la même. Le voyage commence quand Feurat est enfant et il continue de nous emmener quand il grandit et devient adulte.

Le support original était Twitter ce qui rend l’histoire vraiment concise et précise. On va droit au cœur de l’histoire. Le dessin aussi est précis et expressif avec de belles couleurs vives

Je trouve que ce regard d’enfant est très bien traduit. Les souvenirs ressemblent parfois à des rêves et l’univers onirique des dessins m’a beaucoup plu. J’ai regardé quelques épisodes avec César et Jasmin et ça leur a beaucoup plu aussi. C’est une belle porte d’entrée pour eux sur le vaste monde.

je me demande aussi si ce qui m’a tant touché ce n’est pas cette transversalité et cette rencontre des réseaux sociaux, de l’illustration, de l’animation et du vrai livre. Un peu une confirmation pour moi qu’on a pas besoin de choisir un médium et de s’y tenir mais que la rencontre permet à une histoire de vraiment se déployer.

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