Je vais être honnête. Me retrouver sans les enfants ça me fait bizarre. Et c’est aussi bizarrement une source de pression. Maintenant qu’ils ne sont pas là, je n’ai aucune excuse. C’est comme s’il fallait absolument que je sois productive. Mais là, je suis allongée sur le tapis du salon. Une assiette de lasagnes (à la courgette, trop bonnes) abandonnée à mes côtés est en train de refroidir. J’ai mis le documentaire sur Michelle Obama sur l’iPad et ça tourne en même temps que je rêvasse. Et je me demande si je suis en train de perdre mon temps où seulement de respirer ou encore de prendre l’élan inspirationnel nécessaire.
Mes carnets sont juste à côté de moi, prêts quand je le serai.