C’est une thématique qui m’est chère et qui revient régulièrement ici : prendre soin de soi pour (pouvoir) prendre soin des autres. On pourrait croire que ça me permet d’éviter les écueils et de toujours faire tout comme il faut. Mais ce n’est pas vrai. Il m’arrive de me sentir dépassée et de ne plus arriver à prendre soin de moi.
C’est ce qui s’est passé il y a une dizaine de jours. J’avais été un peu malade, très occupée et Arnaud avait eu aussi beaucoup de travail. Je me suis retrouvée à manger uniquement de la pizza plusieurs jours d’affilée, à boire beaucoup de café et à ne pas manger un seul fruit ni légume. J’ai heureusement continué à boire beaucoup d’eau et à aller à mes différents cours de danse et pilates etc. Il ne s’agissait donc pas d’un relâchement total. Mais il était évident que ce mode de vie ne m’apportait pas l’énergie nécessaire pour finir de combattre la maladie. Et par-dessus tout ça, j’ai traversé une semaine et un peu plus d’insomnie. Et comme je craignais de tourner dans mon lit sans rien faire je gardais mon portable à côté de moi, juste au cas où, pour écouter une émission si je me réveillais. J’étais de plus en plus fatiguée et mon alimentation ou plutôt absence d’alimentation ne m’offrait pas une source d’énergie alternative.
En fait j’avais la flemme de prendre soin de moi
Mais à la fin de la deuxième semaine j’ai compris que ça devait cesser. J’ai essayé de regarder la situation en face et j’ai réalisé que la seule chose sur laquelle j’avais vraiment une maîtrise était mon alimentation, ce n’est pas vraiment le cas sur le sommeil et sur mon appétit. Commencer mon samedi par boire un jus de légumes m’a paru être la façon la plus aisée de faire ce premier pas vers le mieux.
Pas besoin d’avoir faim, mais je me plaçais tout de suite dans une bonne dynamique et je sentais les vitamines qui retrouvaient leur chemin habituel dans mes veines. Nous avons pas mal cuisiné avec César et c’était une bonne motivation pour remanger des repas sains.
Mon sommeil s’est amélioré aussi au bout de trois jours et au bout de quatre c’est le mal de gorge qui est parti. J’ai laissé mon portable de côté, dans le salon. Une façon de me dire que je n’avais pas peur de l’insomnie. Et puis j’ai fait plusieurs bonnes nuits. Je suis contente d’avoir réussi à enclencher à nouveau le cercle vertueux.
Je ne sais pas si ça se sent à ces lignes mal je suis aussi contente d’avoir su me montrer bienveillante envers moi-même. Je ne me suis pas accablée de reproche. Je pense que j’avais besoin d’aller au bout de cette phase et je suis contente d’avoir eu la présence d’esprit de ne pas me mettre trop de pression ni de vouloir en faire trop à la fois. Petit à petit, lentement mais sûrement.
Je comprends le pensements starwars maintenant que j’ai lu la newsletter.Mais je sais aussi que c’est pratiquement fini : j’ai beaucoup admiré les casse-noisettes !
Il m’en reste plein, je eux t’en mettre un de côté 😉