Une fois des amis m’ont parlé d’une étude qu’ils avaient lu où étaient détaillés ce qui motivait chacun dans sa vie professionnelle, le tout classé par profils. Dans mon souvenir, il y avait par exemple le succès, la reconnaissance, l’argent, etc. Je sais que c’est vague, mais vous allez tout de suite comprendre.
Ces derniers temps je me pose pas mal de questions sur l’ambition.
La semaine dernière, je me disais que j’avais une ambition professionnelle assez proche du néant. En revanche, je crois que j’ai une ambition personnelle très élevée. Je faire tout bien et en accord avec ma conscience. Et comme mon activité professionnelle est assez personnelle, par extension j’imagine désormais que j’ai pas mal d’ambition professionnelle.
Elle se situe simplement en dehors des canaux classiques. Je n’ambitionne absolument pas un poste élevé quelque part. Et je ne rêve pas non plus de monter un business frutctueux et florissant où je vendrais des trucs et des machins.
Par contre mon ambition quotidienne est de mener une vie douce. Ça ne signifie pas que je ne travaille pas. Ça veut juste dire que je veux vivre à mon rythme. Être présente pour mes enfants quand c’est possible. Aller à mes cours de danse, pilates ou barre au sol quand je veux et manger si j’ai faim.
C’est une ambition du quotidien vers laquelle je travaille chaque jour. C’est une ambition du cool où le bien-être n’est à aucun moment un relâchement mais plutôt un cadre dans lequel doit s’inscrire mon activité professionnelle : des repères et des limites.
Mais à côté de ça je m’efforce de lâcher prise tout en questionnant même les petits aspects de ma vie pour être certaine que tout va dans la même direction. C’est une habitude à prendre.
C’est peut-être la différence entre exigence et ambition ?
Oui je crois que c’est un mélange des deux.