Pendant quelques jours, je n’ai pas réussi à prendre le temps de boire quand j’avais soif. Et comme une réaction en chaîne, je ne prenais plus autant soin de moi. C’est un truc qui m’arrive souvent quand je passe du temps en famille ou même dans un groupe. Je m’oublie.
Et puis l’autre matin, j’ai décidé de changer de dynamique. J’ai commencé par boire beaucoup dès le réveil. 1 litre avant de faire quoi que ce soit d’autre. C’est mon rituel de la journée qui commence bien. Et être bien hydratée m’a permis d’enclencher un cercle vertueux. J’ai continué de boire tout au long de la journée et j’ai même réussi à me poser quelques minutes à un moment où j’en avais besoin.
Le soir, j’avais un peu la flemme, mais je sentais que j’aurais dû m’étirer pour me délasser un peu. J’ai fini par me motiver, justement parce que j’avais bien bu toute la journée et la soirée. Je me suis dit que j’étais dans une bonne dynamique et qu’il fallait que je capitalise pour que ce soit durable.
Je me suis longuement étirée et après j’étais tellement contente de moi que j’ai décidé de me faire un bain de bouche, d’écrire un peu et même de me crémer le corps.
Je me suis couchée avec le sentiment d’avoir bien fait les choses et c’était fort agréable. Au réveil la sensation était toujours là et j’ai commencé la journée par boire mon litre d’eau.
Je trouve que quand j’oublie de prendre soin de moi, même si ça concerne un petit aspect de ma vie, je me trouve entraînée dans une humeur assez moyenne, proche du laisser-aller. Ce terme pourtant ne me convient pas parce qu’il fait référence à une norme extérieure. C’est plus comme si j’oubliais que j’étais une personne qui mérite qu’on prenne soin d’elle au même titre que j’essaie de prendre soin des autres.
Si je prends soin de moi, ce n’est pas pour avoir les jambes plus longues, la peau plus douce et l’esprit plus clair. Tout ça arrive plutôt comme un bonus.
En prenant soin de moi, j’ai le sentiment d’affirmer ma valeur à moi-même et aux autres. C’est une forme d’affirmation et c’est un cercle vertueux dans lequel je peux ensuite laisser entrer les autres.