À peu près dans la minute qui a suivi la publication de mon précédent article, je me suis demandé de quoi j’allais pouvoir parler la semaine suivante.
Alors je suis restée à l’affut des événements de ma vie pour être certaine de ne pas louper un petit truc. Une aspérité à laquelle m’accrocher et de laquelle je pourrais tirer une problématique que j’aurais décortiquée et dont j’aurais pu apprendre une leçon que j’aurais ensuite partagé.
Mais les jours se suivaient et tout se passait bien. C’était une semaine de rentrée et je pensais que ça serait difficile pour moi et pour les enfants. Mais en réalité à l’exception des réveils difficiles tout s’est bien passé. Et bon, je ne vais pas écrire sur la difficulté d’ouvrir les yeux le matin et de rouler hors du lit. D’autant que toutes les retrouvailles et la joie de retrouver les amis vaut largement cette difficulté matinale. La reprise de mes habitudes caféine aide aussi.
J’ai eu l’impression que les jours se suivaient et chacun m’amenait son lot de joie. Et je me demande si c’est intéressant d’écrire sur la joie. Il y avait la joie de retrouver les amis du quotidien, du café, de la danse, de l’école des enfants. La joie de reprendre la danse et de sentir mon corps réagir et répondre aux exercices et à la demande. La joie de retrouver la quiétude de l’appartement dans la journée et la liberté de m’organiser exactement comme je veux. La joie de remettre du rose dans mes cheveux. La joie de nous retrouver tranquille le soir avec Arnaud et de discuter des heures. La joie de préparer notre prochain voyage.
Le bonheur de ma vie c’est la somme de ces petits bonheurs. Je me souviens maintenant que mercredi soir je ne me sentais pas très bien. Molle et lasse. Et je ne comprenais pas pourquoi. Mais je me suis forcée à lister les petits bonheur de ma journée : le temps passé avec chacun de mes enfants en tête à tête ce jour-là, le temps passé seule à dessiner, les compliments reçus, les attentions et les mots gentils de mes proches. Et maintenant quelques jours plus tard, ce passage à vide n’est qu’un souvenir insignifiant dans ma semaine.