De retour sur le balcon, toujours au soleil. Je me disque j’ai bien fait de ne pas jeter mon vieux fauteuil. Il y a quelques semaines, je ne pouvais plus le voir en peinture, mais n’ayant pas trouvé exactement ce que je cherchais, je m’étais dis que j’allais le garder encore un peu.
Hier j’étais énervée. Énervée par les gens qui se plaignent. Déjà qu’en temps normal ça m’agace, mais là, c’était exacerbé. Alors je me suis soulagée de cette colère auprès de mon frère et d’Arnaud évidemment. Je me suis laissée aller et c’était agréable. Mais pas tant, ça laissait un goût amer. Assez vite quand même je me suis souvenu que cette colère en disait plus sur moi que sur ce qui l’avait provoquée. Je n’ai pas envie de rentrer plus dans les détails, surtout pour ne pas ressasser et laisser la colère partir. Et puis j’ai dit ce que j’avais à dire, j’ai décidé de ne pas m’enfermer (!) mais d’extérioriser au maximum.
Je crois que ce qui m’aide les plus au quotidien est de considérer ce confinement comme un privilège.