Là je suis sur le balcon au soleil. Il est agréable ce soleil de printemps qui chauffe sans encore brûler. Plaisir simple 🙂
Un autre plaisir simple de la vie c’est avoir des bouts de conversation par messages, par commentaires interposés ou même par téléphone ou FaceTime. Comme si ce manque des petites conversations du quotidien trouvait une compensation dans ces moyens modernes. Je trouve ça cool de voir que nous réinventons une sociabilité. C’est très humain.
Depuis lundi je suis des cours de danse via Instagram tous les soirs un peu plus d’une heure. Patricia Zhou qui partage sa barre est au Los Angeles, il est 10h du matin là-bas. Chez nous il est 18h et des internautes du monde entier se retrouvent. Je suis emballée par cette créativité et cette solidarité générale. On est tous dans la même situation après tout alors autant trouver le positif.
En tout cas je fais le choix de vraie t ne pas laisser la négativité me gagner. On réagit tous différemment évidemment. Par exemple Arnaud regarde plus les infos et les partage ses trouvaille comme ça entre deux portes mais pour moi c’est difficile de gérer cet afflux d’information balancé sans préambule et forcément pessimiste (même si réaliste). Alors on a eu une discussion. Je comprends que c’est sa manière de gérer mais ce n’est pas la mienne. Je veux bien absorber une partie de son stress, c’est normal après tout. Mais pas n’importe quand ou plutôt pas en mode open bar je viens te dire un truc quand j’en ai besoin. Ou alors je lui ai dit qu’il fallait que il aille direct m’acheter des cigarettes parce que j’aurai moi besoin d’un exécutoire pour ce stress. Je ne peux pas tout absorber sans préavis. Donc on s’est mis d’accord qu’il valait mieux en discuter posé. À des moments précis. Quand il est certain que je peux l’écouter. Pas quand j’ai les mains bloquées dans la farine ou que je suis en train de dessiner. Des moments où du coup je me sentais piégée et incapable d’échapper à ces informations que je n’avais pas cherché.
Je vais rester encore un peu au soleil puis j’irais faire le déjeuner.