Partir de bon matin. Pas de voiture, alors on va à la plage en taxi. C’est une forme de luxe, mais en réalité, ça coute vraiment moins cher que de posséder une voiture. Et puis moi je ne conduis pas. Et puis comme ça on n’a pas besoin de s’en occuper.
On arrive à la plage. On pose nos affaires, on gonfle les bouées et on barbote jusqu’à ce que le soleil commence à vraiment chauffer.
Quand j’ai froid je m’assois au bord et je regarde les enfants jouer et les gens aller et venir.
J’aime la vie de la plage. J’aime cette forme d’acceptation généralisée de soi et des autres. Plus qu’une acceptation, c’est un état. À la plage on ne triche pas, on vient comme on est.