Une parenthèse

Ces 48h à Thessalonique, c’était un peu 48h pour moi. Arnaud travaillait la moitié du temps et au début je ne savais pas vraiment comment j’allais m’occuper. 

Finalement ça n’a vraiment pas été problématique. L’hôtel était super et il s’y trouvait un spa au sous-sol. Alors j’ai commencé par me réserver un massage d’une heure l’après-midi du jeudi. Il me restait à trouver comment occuper ma matinée. Et ça n’a pas posé de problème non plus. Traîner un peu, une manucure, des cadeaux pour les enfants, une pedicure, un petit snack et c’était l’heure du spa. 

J’ai enchaîné avec un café et un sandwich au soleil avant d’aller faire la sieste. Plutôt cool non cette journée ? C’était agréable d’avoir ce temps pour prendre soin de moi. 

Une parenthèse juste pour moi 

Et puis durant ces trois jours nous avons réussi à voir quand même quelques personnes. De tous âges et horizons certains perdus totalement de vue et d’autres avec qui les contacts sont plus réguliers. 

Ce qui est vraiment incroyable, c’est que le moment de ma venue coïncidait presque avec une grande réunion d’anciens organisée pour célébrer les dix ans de notre Erasmus. Et revoir ces deux anglaises que je n’avais pas revu depuis presque dix ans c’était drôle. Une concrétisation de l’espace-temps, en quelque sorte.  

Et puis, ça fait toujours du bien à l’ego de s’entendre dire à quel point c’est incroyable que j’ai déjà deux enfants alors que je n’ai tellement pas changé et que j’ai l’air si jeune. Je ne sais pas ce qu’ils s’attendaient tous à voir, une “maman” peut-être. Genre en pantacourt et tunique informe, un mauvais balayage et des cernes. Enfin, ça me confirme que je suis toujours moi et c’est rassurant. 

C’est drôle comme en seulement deux jours on peut avoir l’impression d’en faire autant qu’en une semaine et comme le dépaysement même de courte durée est agréable. 

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